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Préface

Publié le par kendra Martine

Mon anthologie a pour thème la mort. La mort est une réalité qui fait partie de nos vos vies à un moment ou à un autre, part la perte d'un être cher ou bien simplement d'une personne que l'on connaissait, et nous sommes tous concernés par elle car nous ne sommes pas éternel, nous ne sommes que de passage et les plus grands poètes le savaient et ont traités à ce sujet. La mort est un mystère de la vie depuis la nuit des temps, de l'Antiquité au monde moderne dans lequel nous vivons, nous naissons vivons et mourrons. Ainsi se résume notre vie, nous sommes nées pour mourir cruelle est ainsi la réalité. La mort est perçu différemment d'un individu à l'autre, pour certain elle désigne la fin de notre vie sans retour ni au-delà et pour d'autres, elle est considérée comme un passage vers cette au-delà où chaque homme devra surmonter ses peurs et faire le jugement de sa vie passée pour accéder à un monde nouveau.

Pourquoi avoir choisi ce thème ? Parce que la mort est un sujet tabou, macabre et peu abordable en société du fait des différentes croyances de chacun mais néanmoins elle est présente au quotidien dans notre vie : journaux, télévision, livres .. Il est nécessaire d’en parler afin de mieux la comprendre et de l’accepter , car c'est un thème philosophique important et crucial pour comprendre la société et les mœurs, qui sont bâti sur cette fin. La mort est un sujet lyrique : elle met en avant les sentiments du poète, que ce soit la terreur ou la nostalgie.

Quel visage donnent les poètes à la mort, comment la voient-ils à travers leurs poèmes ?

La mort est d’abord effrayante. Elle correspond à un moment de notre vie que nous devront affronter tout en sachant qu’il faudra perdre contre elle. Jean de La Fontaine l’a bien compris, puisque dans son poème « la mort et le bûcheron », il nous décrit la mort comme un mécanisme immuable et toujours gagnant, rappelant terriblement à chaque instant l’homme à la triste réalité de son existence. Ce poème, fataliste, nous montre à quelle point la mort nous obsède car elle est une éternelle patiente mais néanmoins nous offre une morale intéressante : quelle que soit la peine d'un homme, la mort est sont dernier recours. Et cela s’illustre dans la phrase qui fait aujourd’hui figure de proverbe :

« Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes. »

L’amour est donc sujet à la mort comme les hommes : c’est ce que Pierre de Ronsard nous démontre à travers « Sur la mort de Marie ». La mort qui, comme pour Paul Eluard, ravit un être cher, et met fin à l’amour. La puissance du sentiment amoureux est ternie par le trépas, et il ne reste plus au poète qu’à attendre la fin pour retrouver l’être aimé.

La perte d'un enfant est aussi un thème très abordé par les poètes comme "Sur la mort d'un enfant " d'André Chénier ou bien "Demain dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne" de Victor Hugo où il s'adresse à sa défunte fille.

Mais le poète peu aussi traiter sur sa propre mort comme Pierre de Ronsard avec "Je n'ai plus que le os, un squelette je semble", il prépare ses proches à sa disparition prochaine.. Ou encore François de Malherbe avec "Mes yeux, ..." où il se positionne comme mort et déjà dans l'eau-delà et dis

"Qui me croit absent, il a tort,
Je ne le suis point, je suis mort.".

J'ai classé mes poèmes dans un ordre précis de façon à ce que les différentes manières d'aborder la mort dans ses poèmes soient bien distinctes pour le lecteur, tout d'abord la perte d'un enfant, ensuite la perte d'un être aimé , puis la mort personnifiée, Les pleurs à un défunt, la mort prochaine et enfin au-delà de celle-ci.

La mort est un thème qui a inspiré énormément d'écrivains à travers les époques mais elle reste un mystère pour chacun car la curiosité qui nous anime à ce sujet n'est que grandissante...

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